I'm not gonna write you a love song. 'cause you asked for it. 'cause you need one, you see.

whykrisbian&selinessa@tumblr ✤ sara bareilles ~ love song.Assise là j’observe la scène. Un plateau en main je les regarde se noyer dans leur amour. Mes yeux ne me brûlent plus de larmes naissantes depuis déjà bien longtemps, mais mon cœur n’en est pas léger pour autant. Lourd comme du plomb, lourd comme une encre, comme un poids qui m’entraine vers les ténèbres de l’océan de mon cœur. Un bras passe autour de ma taille et une main se pose sur mes yeux. « Arrêtes de te faires du mal, me murmure une voix à l’oreille. » « Qu’est-ce que tu racontes ! » Je me défais de l’étreinte et me retourne un sourire aussi faux que mes excuses pour m’absenter tous les quarts d’heure. « Sinéad, je te connais… Pourquoi… » « Fermes là Camille ! Ce sujet est clos depuis le mariage est-ce clair ?! » Je déglutis aussi difficilement que lui. Nos regards ne se lâche pas, mais le sien est comme aux aguets, comme s’il était prêt à me rattraper si je tombais. « Camille… » « Hey vous deux qu’est-ce que vous faîtes ? » Elijah venait d’arriver dans mon dos et j’en ai presque lâché le plateau de boissons que je tenais… Il nous observe de ce regard qu’il a quand il est mécontent. J’ai toujours l’impression de voir un chaton furax car on caresse plus son frère que lui. Camille me prend le plateau des mains et le refourgue à notre ami avec de me cacher la vue en me prenant  dans ses bras. Je passe mes bras dans son dos  et dépose mon oreille contre son torse pour écouter son cœur.  « Prends ça et vas-t-en monsieur l’homme marié, nous on va profiter de notre frivolité tu veux ! » Une main passe sous mon menton et ses lèvres rencontrent les miennes doucement les miennes, comme une caresse hésitante, qui me demande une réponse favorable que je donne bien sûr. Ce n’est jamais désagréable d’embrasser Camille, c’est même l’inverse, mais c’est juste un baiser comme ça. Seulement tout s’arrête avec le bruit de verre qui s’entre choque et une pression plus forte dans mon dos. « Alors comme ça on m’invite même plus dans un câlin ! J’suis jaloux ! » Je fixe, en fronçant les sourcils, Camille qui hausse les épaules un rictus d’amusement sur les lèvres. « Hey le jaloux, t’as ta femme enceinte sur le canapé pour un câlin. Ne piques pas ma copine ! » « C’est ma copine aussi… Enfin pas comme ça… bref tu m’as compris. » « Hey ho les gars suis là moi ! Et j’veux pas finir écraser par vos corps et votre testostérone ! » Tous les deux obéissent d’un commun accord, mais Diego se rapproche aussitôt pour me déposer un baiser sur la joue. Je souris comme une enfant et lui prends la main alors que je pousse Camille et le plateau de boissons vers la sortie et le salon. « Désolée Hailey, ces deux-là sont de vrais gamins quand ils s’y mettent. » La jeune blonde, dont le ventre rebondie est bien marqué par son t-shirt moulant. Je lâche la main d’Elijah puis m’assis sur les genoux de Camille qui couvre mes épaules dénudées de baisers chauds et tendres. « Alors vous deux… C’est officiel ? » Je regarde Hailey qui tentait de capter l’attention d’Elijah qui semble me fixer  avec intensité. Je suis un peu prise de court par la question et me fait devancer par Camille. « Tu es indiscrète Hailey. Ca ne regarde personne d’autre que nous. On fait ce qui nous chante. Et si cela t’intéresse vraiment tu regardes de loin et tu te tais, sans être méchant, bien sûr. » Il la gratifie d’un sourire narquois avant de m’embrasser de nouveau. Je le suis dans ce jeu, qui n’a plus de but, mais qui permet à mon cœur blessé d’apaiser ses douleurs.

Look for the girl with the broken smile. Ask her if she wants to stay awhile. And she will be loved. And she will be loved.

onedi&casteiel @tumblr ✤ maroon5 ~ she will be loved.« Qui a bouffé tous les chamallows ? » Je déboule avec un sachet vide dans la main et qui craque sous ma poigne qui se ferme progressivement. Je fixe mon meilleur ami vautré sur le canapé, d’un air menaçant. « CAMILLE ! » Ce dernier lève les yeux sur moi avec ce sourire charmeur et innocent que je déteste tant. « Oh non baisse moi ces yeux là… tu vas payer... » Mais un bruit me stoppe et je fis volte-face vers une silhouette avachie dans le fauteuil  essayant de s’enfourner dans la bouche une ultime poignée de chamallows... « ELIJAH !!! » A mon cri il enfourne le dernier bonbon dans sa bouche déjà bien fourni et se détourne de moi. Je jette sur lui, mais sous mon poids, le fauteuil bascule vers l’arrière et nous finissons les quatre fers en l’air au sol. « Je te déteste… » Il tourne la tête vers moi avec un grand sourire édenté par des marceaux de chamallows. « Moi je t’aime aussi… » Mes joues, bêtement, s’enflamment et je me remets vite sur pied. Deux bras passent autour de ma taille et un regard m’inspecte.  « Et le tigre si t’as faim il y a des steaks dans le frigo, va pas manger le paresseux je suis sûr qu’il est plein de puces et pas comestible par l’odeur. » J’enfonce mon coude violement dans les côtes de Camille qui me lâche pour se plier en deux. « Finalement, Manny je me demande si c’est une fille… un travestie peut être. » « Qu’est-ce que tu as dit ? » « Ou bien un ours… » « Un épouvantail, regardes ces cheveux. » Je les fixe, tour à tour, délibérant silencieusement sur lequel je vais me faire en burger ce soir. « Faîtes gaffe va y avoir des frites blondes et du burger poilu au diner ce soir ! » Ils se regardent mutuellement avant de rire et de fondre sur moi pour me serrer dans leur bras. « Tu permets Manny j’ai le cœur briser j’ai besoin plus que toi des câlins odorants du paresseux. » « Désolé Diego, mais t’avais pas à mettre enceinte un phoque, t’es partie en rut t’as perdu ta place. » Alors qu’ils se chamaillent comme des gamins pour un nouveau jouet, je m’extirpe de leur étreinte et cours m’enfermer dans ma chambre où je m’installe sur mon lit avec mon mac book. A peine l’ai-je ouvert l’ordi et que skype a démarré que deux petites fenêtres noires, apparaissent sur l’écran accompagné par deux tonalités téléphonique. Je m’enfonce dans mon lit et fixe les deux appels entrant que je reçois. Je tergiverse alors que les appels restent en attente, puis finalement j’accepte l’un d’eux. Une jolie frimousse blonde se pixellise doucement sur l’écran de l’ordinateur et une voix suave résonne dans mes écouteurs. « Sid… » J’arque un sourcil, l’air dubitative, comme si je me décide de ce j’allais faire de cette image de bel homme sur mon écran. « Parles moi Sid… » Mes lèvres se pincent et avancent dans un baiser suspendu, puis mes yeux roulent vers la droite et je trouve un intérêt particulier à mon petit Winnie en peluche. « Sid je t’en prie parles moi. » Après la peluche, c’est le plafond qui me semble passionnant, avec son blanc immaculé. « Quoi que je peux rester là à regarder les exquises courbes de ton cou… » J’abaisse mes grands yeux bleus sur l’écran et fixe le reflet de cette adorable frimousse par-dessus mes cils. « Ou encore le magnifique océan bleu azur que j’ai sous les yeux… »  Mon nez se fronce et mes doigts glissent sur le clavier, un petit message apparaît en dessous de la vidéo. « Tu as mangé tous mes chamallows… » Pour accompagner la jolie phrase, les commissures de mes lèvres se tirent vers le bas de mon visage et mes yeux se brouillent de larmes. « J’étais pas le seul, et je suis vraiment désolé. Je t’en offrirais plein de paquets demain. » Mes doigts dansent à nouveau sur le clavier. « Seulement je voulais en manger ce soir… » Le coin gauche de mes lèvres se redresse tandis que son opposé s’affaisse légèrement. « Je peux peut être me faire pardonner en t’offrant tout ce que tu veux … » Piquée au vif de ma curiosité, je plisse mes yeux pour fixer l’écran d’un regard mystérieux et intense. « Tout ? » « Absolument tout, ma princesse. » Un large sourire barre mon visage et de l’index je lui fais signe de me rejoindre. Après quelques instants très courts, on frappe à ma porte. Je la déverrouille et le laisse entrer. « Alors qu’est-ce qui ferait plaisir à ma princesse ? » Le sourire que j’arborais précédemment ne s’était pas amoindrit et barre toujours plus mon visage. « SCEANCE DE MAQUILLAGE !!!! » Je brandis un pinceau à poudre et des tubes de l’autre main. « Doux Jésus… aides moi… »