« Tu ne peux pas l'épouser ! » « Pourquoi pas ? » Tu es dans la boutique pour choisir ta robe de mariée, accompagnée du témoin de ton mari, car à vrai dire, tu t'es toujours très bien entendu avec lui. Pourtant, beaucoup de personnes pensent qu'il y a plus de l'amitié entre vous, et ils n'ont peut-être pas tort. Cependant, dans deux semaines tu dois épouser la personne que tu penses aimer. Un grand chirurgien renommé, qui a été là pour toi pendant tes moments les plus difficiles, ces moments où tu as faillit sombrer, mais il t'as toujours remonté à la surface. Tu t'es toujours sentie redevable envers lui, n'est-ce pas la raison pour laquelle tu as décidé de l'épouser ? Et si finalement tu ne l'aimais pas, et que tu essayais de te convaincre du contraire. Mais tu ne peux pas flancher à deux semaines du mariage, tu ne peux pas laisser le doute t'envahir, alors tu préfères ne pas y réfléchir. « Parce que tu ne peux pas Norah, tu vas ... Tu vas ruiner ta vie ! » Tu finis par te retourner, faisant face à l'homme qui t'avais plu la première fois que tu avais croisé son regard « Quelle vie je vais le plus ruiner Ethan hein ?! La tienne ou la mienne ? » Tu hausses un sourcil, attendant une réponse que tu n'aurais bien sûr jamais. Tu tournes à nouveau les talons pour admirer les robes de mariage, certes, tu sais que tu vas réellement t'engager, que tout cela n'est pas fictif, que la personne à qui tu vas dire 'oui', c'est censé être pour toujours.

Tu es devant ton miroir, chez toi, tu admires la robe que tu vas porter demain. Tu ne l'as pas enfilé, tu la mets juste devant toi, pour savoir si elle te va si bien qu'on te le dit. C'est un grand pas que tu vas faire demain, mais plus les minutes passent et plus tu as envie de fuir en courant. Tu ne sais pas où tu pourrais aller, mais tu veux quitter cette maison. C'est alors qu'on frappe à la porte de ta chambre. « Chérie, tu es là ? » Tu ranges la robe à toute vitesse, sans la froisser, il faut que tu sois jolie demain « Une petite minute. » Chose faîte, tu vas ouvrir la porte, c'est ton futur mari qui se trouve de l'autre côté. Un sourire se dessine immédiatement sur tes lèvres, il est vrai que tu ne peux pas lutter contre tes sentiments. Tu finis par le laisser rentrer. « Tu étais en train de cacher quoi ? » Tu t'approches de lui, passant tes bras autour de son cou, déposant un baiser sur ses lèvres « Une très jolie robe que tu verras demain j'imagine. » « Et que je vais apprécier enlever ? » Un large sourire sur tes lèvres, tu hoches la tête, l'embrassant. Et pourtant, si tu savais ...

« Aie, pas touche aux petits cheveux, ils sont sensibles. » Assise sur une chaise, face à un grand miroir, des amies à toi sont en train de te coiffer. Tu as eu cette chance de connaître pas mal de monde, et de différents environnements, des coiffeurs, des maquilleuses, habilleuses, bref, tu as économisé de ce côté là. « Alors ça fait quoi de devenir prochainement Madame Miller ? » « Ben écoutes, je te dirais ça ce soir. » « Tu as peur ? » « Je dirais plus stressée. » Bien sûr que tu as peur, tu es sûre de tes sentiments, mais pas vraiment sûre que ce soit la meilleure décision que tu ais prise de ta vie. Il ne restait que quelques heures avant que tu ne prononces ce fameux mot qui allait changer ta vie 'oui'.

Une fois prête, tu étais seule, dans une petite pièce de l'église, là où avait eu lieu tes préparatifs. Quelqu'un frappe à ta porte « Désolée chéri, tu ne pourras me voir que tout à l'heure. » La porte s'ouvre tout de même, et tu te retournes. Un chignon en guise de coiffure, un maquillage léger qui met tout de même tes yeux en valeur. Ethan passe le pas de la porte, la fermant derrière lui. « Ethan, hum ... J'pense que tu t'es trompé d'endroit. » Il s'approche de toi rapidement, posant chacune de ses mains sur tes joues, te faisant lever la tête vers lui. « Tu peux pas l'épouser ! » Tu avales difficilement ta salive, tes joues deviennent rouges, tu sens ton coeur s'accélérait. Ton regard essaie de fuir le sien « Non, tu peux pas faire ça. Tu peux pas débarquer comme ça, et me dire ça. » Tu te libères de son emprise, pour partir. Proche de la porte, il t'empêche de partir, et la verrouille. « Tu me remercieras. » Tu te retournes vers lui, on dit souvent que le meilleur moyen de résister à la tentation c'est d'y céder. Tes yeux ne cessent ne faire des vas et viens entre ses yeux et sa bouche. « J'peux pas... » C'est les seuls mots que tu arrives à souffler. Pourtant il vient vite s'emparer de tes lèvres, tu es impuissante, face à tant de désirs qui te rongent depuis bien longtemps. Une de ses mains relève ta robe avec passion, mais aucun de tes membres ne peut bouger pour le repousser. Tu finis par céder pour un moment de plaisir charnel avec lui.

Le temps passe à une vitesse que tu ne t'en rends même pas compte. A moitié déshabillée, c'est alors que ton regard se pose sur la pendule de la pièce dans laquelle tu te trouves. Tu as alors dix minutes de retard, pas vraiment grand chose, mais quand tes amis vont finir par te chercher, c'est là qu'il y aura alors problème. Tu sors des bras de ton amant, t'aidant à te rhabiller. Devant le miroir, ton chignon ne ressemble plus à rien, c'est alors que tu décides de l'enlever, laissant tes cheveux libres. Tu passes doucement tes index sous tes yeux, pour enlever le maquillage qui a légèrement coulé. Prête à ouvrir la porte, tu jettes un dernier coup d'oeil vers ton amant. C'est à ce moment là que tu as le choix, renoncer au mariage avec une personne que tu penses aimer, ou alors connaître peut-être le grand amour. Tu baisses les yeux et finit par quitter la pièce pour rejoindre ton mariage.

Tu as fini par dire 'oui' à une personne que tu n'aimes peut-être pas, même si tu essaies de te convaincre du contraire. Cependant, tu entretiens une relation extra-conjugale, certes tu n'es pas fière de ça, mais ton mari est connu, et tu n'as pas envie d'avoir la presse sur le dos, et qu'on raconte ta vie à tout bout de champ, et te retrouver en première page, pour trahison, tu as rêver mieux pour ta carrière d'infirmière. Pourtant il ne faut pas croire que tu passes inaperçue, beaucoup de tes amis ont compris ce qu'il se passait dans ta vie.