- Dans tes yeux, y'a la flamme, y'a le feu, qui ne s'éteint pas. -
NOM(S) + Peters, ça te vient de ton père. C'est néerlandais. Aucuns liens de parenté avec Evan, James ou Eric Peters, cette famille Peters là n'est pas vraiment connue. PRÉNOMS + Marylou, ça te vient des origines françaises de ta mère qui voulait te donner ce nom typiquement francophone afin de t'apporter un peu d'originalité. Ton deuxième prénom, c'est Elliot. C'est plus un prénom de garçon mais tes parents te l'ont quand même attribués, il trouvait que cela t'allait bien. SURNOMS + Avec un prénom comme le tiens, c'est plutôt facile de t'attribuer des surnoms. Mary, Lou, ou encore Rylou. Cependant, personne ne te donne de surnoms, tu n'aimes pas vraiment ça. DATE ET LIEU DE NAISSANCE + Tu es née le douze septembre, à Seattle. Tes parents avaient voulu rendre visite à des amis et c'est pendant ce séjour que tu as pointé le bout de ton nez, un mois en avance. ÂGE + Vingt-et-un ans, t'as la possibilité de tout faire maintenant. NATIONALITÉ + Américaine, t'as pas envie de quitter ce sol là. Y a un temps où tu hésitais. Avec ta mère française et ton père néerlandais, tu pourrais bien aller vivre en Europe mais tu restes fidèle à ce pays qui t'as vu naître. SITUATION FINANCIÈRE + Tu te maintiens. T'as pas les poches qui débordent de dollars, mais tu n'as pas non plus des poches trouées. Tu es dans la classe moyenne. EMPLOI + Tu voulais être danseuse, tu finis serveuse, c'est logique.STATUT CIVIL + Tu es seule. Pas plus compliquée que ça, c'est simple. AVATAR + Felicity Jones
+ quand j'étais enfant, j'étais plutôt plutôt renfermé(e). Timide, j'avais du mal à me faire des amis, mais ceux avec qui s'est crée un lien sont encore dans ma vie aujourd'hui. assez ouvert(e) et sociable. J'étais invité(e) à tous les anniversaires et j'étais souvent félicité pour ma participation en classe. Déjà très ouvert(e). J'avais pleins d'amoureux(ses) et même les plus grands voulaient me faire des bisous.
+ la famille pour moi c'est essentiel, la base, les personnes qui ont fait de moi ce que je suis aujourd'hui. pas vraiment important, j'ai pris plus de plaisir à choisir mes amis qu'à subir ma famille. inexistant, je ne les ai pas connu et je me suis construite par mes propres expériences et j'ai appris de mes propres erreurs.
+ mes relations amoureuses sont plutôt j'ai eu beaucoup d'amants/maîtresses, mais peu d'amoureux(se). Je ne sais pas si je serai capable de rester toute une vie avec quelqu'un. peu nombreuses, mais toujours sérieuses, ou presque. J'ai l'habitude de me protéger pour ne pas souffrir. j'ai tendance à m'attacher vite aux gens, et j'ai eu souvent le coeur brisé en amour. Quand j'aime, j'ai du mal à compter et mes sentiments m'aveuglent.
+ ma vie est comme je l'avais imaginé, je fais le métier que j'ai toujours voulu faire, le rêve est devenu réalité en fin de compte. presque parfaite, il ne me manque que les nombreux zéros sur compte en banque, un beau mannequin à mon bras. imparfaite, comme toute chose existante dans ce monde. mais passionnante et excitante par des bons côtés comme ses mauvais.
+ le travail pour moi c'est une partie de plaisir car je fais ce que j'aime et je m'amuse en l'exerçant. la meilleure façon d'apprendre de nouvelles choses tous les jours, et un moyen d'avoir un chèque à la fin du mois. le lieu de tous les dangers, c'est pas encore un rêve mais la promotion n'est pas loin.
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Informations du joueur
PRÉNOMS + Em, on va dire. SURNOMS + y en a bien trop. ÂGE + seize. NATIONALITÉ + française. OÙ AS TU CONNU LE FORUM ? + bazzart. TEMPS DE CONNEXION + minimum 3/7UNE PETITE ANECDOTE SUR TOI ? + je suis crevée, chouette anecdote !
Code:
<perso><pris> felicity jones ✣ marylou, peters</pris></perso>
Marylou Peters
+ ARRIVÉ(E) LE : 28/09/2013 + MESSAGES : 5
Sujet: Re: allez danse les loups. Sam 28 Sep - 20:11
Danse avec le feu.
14 ANS.
Pointes, arabesque, pirouette fouettée, saut de chat, saut de biche. Les positions de danse s'enchainent et les perles de sueur ruissellent sur ton front. Jamais satisfaite, tu essayes encore et encore. Depuis près de cinq heures maintenant, tu multiplies les efforts pour arriver à un niveau de perfection, celui que tu espères côtoyer depuis tes trois ans. Mais tu n'y arrives jamais, du moins tu n'en as pas l'impression. Eternelle déçue, la salle de danse est devenue ta seconde maison. Un endroit que tu visites chaque jour si possible et, le cas échéant, tu crées ta propre salle de danse dans ton salon, ou dans ta chambre. Tes parents, deux professeurs, ne se plaignent jamais de ton travail d'acharnée. Au contraire, bien heureux, ils rouspètent quand tu veux passer le week-end avec des amis parce que tu ne pourras pas t'entrainer. Ils te poussent à bout, pour ton bien qu'ils te répètent, dans l'espoir que tu deviennes un jour une grande danseuse classique, ou contemporaine, tout dépend de la voie que tu comptes choisir. Pour l'instant tu n'en sais rien, de tout ça. Bornée mais avant tout bien jeune, tu ne visualises pas encore ton avenir de danseuse. Tu ne visualises rien, en fait. Tu te contentes de rester dans cette salle de danseuse, à multiplier les pointes, à t'en faire saigner les doigts de pieds, pour faire partie des meilleures. Telle est ta philosophie de vie. Le présent, le présent, toujours le présent. Pour le reste, on verra plus tard.
16 ANS.
La flamme dansante émane du zippo et t'hypnotise. Plongée dans le noir avec comme seule luminosité cette source de chaleur, tu contemples l'étincelle avec une certaine folie. Comme possédée, tu ne quittes pas des yeux ce feu que tu contrôles. Lubie étrange inavouée, tes parents pensent que tu es allée te coucher. Que nenni, cela fait au moins dix minutes que tu t'amuses avec la flamme, la rapprochant à des moments de ta peau sentant celle-ci se réchauffer petit à petit. Une pointe de folie s’aperçoit à travers ton regard quand, éteignant le feu, tu te hâtes de te redresser de ton lit pour prendre de sur ton bureau une feuille. Celle-ci en main, tu te diriges vers ta fenêtre que tu ouvres. Tu vois les flocons de neige descendre du ciel pour venir s'écraser sur le sol et ainsi épaissir la couche déjà déposée. Ressortant le zippo que tu avais mis dans ta poche quelques instants auparavant, tu refais jaillir de celui-ci une flamme. L'approchant de la feuille, tu fais cramer cette dernière avant de la lâcher. Elle s'écrase sur la neige, toujours en feu, avant qu'il ne s'éteigne par lui même. Un peu déçue par ce spectacle bien court, tu te hâtes de reprendre une feuille que tu brûles à son tour. Puis encore une autre, et une autre. Bientôt, d'autres objets remplacent les feuilles. Tu dérailles totalement, hypnotisée par les effets dévastateurs d'un feu.
19 ANS.
Un accident est si vite arrivé. Allongée dans un des nombreux brancard de l'hôpital, tu vois les lumières défilées à vive allure. Les médecins s'enchainent, te branchent à tu ne sais quoi, et parlent de brûlure au troisième degrés, d'opération et tout le tintouin. Tu ne pensais pas en arriver là.Te brûler n'est pas une chose que tu avais prévu, au contraire. Seulement, suite à une fausse manipulation, tu t'es faite prisonnière du feu que tu as voulu déclencher. Prise à ton propre piège, les flammes s'emparaient petit à petit de ta jambe droite quand les pompiers ont fini par arriver. Illico presto, ils t'ont emmené là, pour te soigner. Tu ne paniques pas. Tu n'hurles pas. Tu es allongée, stoïque, répondant aux questions que l'ont te posent, naturellement, sans hurler. Ça aggrave ton cas. Tu sais pertinemment que, après l'opération, tu vas être suivie. On va te poser d'autres questions, sur le feu déclenché. Tu vas finir interner, tu le sens. Entourée par des Hommes aux blouses blanches, te foutant dans le crâne des idées toutes préconçues comme quoi le feu c'est mal, que tu ne dois plus y toucher etc, etc. Tu en gerbes déjà.
Un accident est si vite arrivée et un calvaire pointe rapidement le bout de son nez. Le karma, que ta mère te répète affligée par le comportement de pyromane qu'elle découvre chez sa fille. A l'hôpital, pendant ton opération, on te fait une greffe de peau sur ta jambe. Dix jours passées à l'hôpital, dix jours immobilisée, prisonnière de cette chambre d'hôpital, au service des grands brûlés. Ça te fait mal au cœur, d'entendre des patients plus blessés que toi hurler à la mort – littéralement – nuits et jours. Tu en as rêvé de ta sortie, de ce moment où tu pourrais reprendre ta passion, la danse. Tu as vite déchanté. La douleur est trop forte, tu ne peux pas. Du moins au début. Tu t'y habitues, après, c'est plus facile. Mais le Karma revient. La greffe s'infecte, les cloques apparaissent, ta peau devient noirâtre, à t'en faire vomir. La danse, tu ne peux pas la pratiquer, du moins pour le moment, c'est que tu espères. Nouvelle greffe, nouvelle cicatrice. Voyante, rose vif, on y voit tes veines, violacés. Et cette cicatrice, les médecins te le disent, elle ne disparaîtra pas. Jamais. Tes rêves se brisent. La grande danseuse que tu te voyais devenir s'éloigne petit à petit. Tu le sais bien, les tenues des danseuses sont bien courtes. Il faut le dévoiler ce corps, parfaitement sculptée, sans défaut. Sans défaut. C'est trop tard pour toi, c'est fini. Danseuse, ce n'est plus qu'un rêve, qu'un fantasme irréalisable. Le calvaire, c'est ta cicatrice, mais c'est aussi autre chose. Ton réel problème a été détecté. La pyromanie. T'as été internée, un petit moment. Quelques semaines, où t'as fait croire à ton entourage que t'étais en vacances. Puis tu es sortie, à une seule condition, que tu ailles à des réunions de groupes. Et tu y vas, chaque semaine, écoutant les autres se lamenter, refusant de parler de ton problème. Ton problème sans solution. Tu fais croire aux autres que ça va mieux. Grosse blague. Seule, ta lubie revient. Dans tes yeux, y'a la flamme, y'a le feu, qui ne s'éteint pas.