+ quand j'étais enfant, j'étais plutôt
plutôt renfermé(e). Timide, j'avais du mal à me faire des amis, mais ceux avec qui s'est crée un lien sont encore dans ma vie aujourd'hui.
assez ouvert(e) et sociable. J'étais invité(e) à tous les anniversaires et j'étais souvent félicité pour ma participation en classe.
Déjà très ouvert(e). J'avais pleins d'amoureux(ses) et même les plus grands voulaient me faire des bisous.

+ la famille pour moi c'est  
essentiel, la base, les personnes qui ont fait de moi ce que je suis aujourd'hui.  
pas vraiment important, j'ai pris plus de plaisir à choisir mes amis qu'à subir ma famille.
inexistant, je ne les ai pas connu et je me suis construite par mes propres expériences et j'ai appris de mes propres erreurs.

+ mes relations amoureuses sont plutôt  
j'ai eu beaucoup d'amants/maîtresses, mais peu d'amoureux(se). Je ne sais pas si je serai capable de rester toute une vie avec quelqu'un.
peu nombreuses, mais toujours sérieuses, ou presque. J'ai l'habitude de me protéger pour ne pas souffrir.
j'ai tendance à m'attacher vite aux gens, et j'ai eu souvent le coeur brisé en amour. Quand j'aime, j'ai du mal à compter et mes sentiments m'aveuglent.

+ ma vie est  
comme je l'avais imaginé, je fais le métier que j'ai toujours voulu faire, le rêve est devenu réalité en fin de compte.
presque parfaite, il ne me manque que les nombreux zéros sur compte en banque, un beau mannequin à mon bras.
imparfaite, comme toute chose existante dans ce monde. mais passionnante et excitante par des bons côtés comme ses mauvais.

+ le travail pour moi c'est  
une partie de plaisir car je fais ce que j'aime et je m'amuse en l'exerçant.
la meilleure façon d'apprendre de nouvelles choses tous les jours, et un moyen d'avoir un chèque à la fin du mois.
le lieu de tous les dangers, c'est pas encore un rêve mais la promotion n'est pas loin.

été 2007
Nous étions étendus sur cet immense quai. L'été était doux comme à chaque année et nos corps inertes étaient là, à contempler le soleil qui brillait. J'ouvris mon oeil tranquillement, à la recherche de lumière. Un halo blanc s'empara de ma vision tandis que je me réveillais tranquillement. Je sentis le vent son mon visage, il était chaud et doux. Je tournai mon regard vers Cercei qui était toujours endormie près de moi, peu vêtue par la chaleur accablante. Je passai tranquillement une main dans mes cheveux puis la déposa sur mon torse dépourvu de chandail. Je pris son visage entre mes mains tranquillement, je pris le temps de la détailler. Elle était belle et je l'aimais profondément depuis la première fois que mes lèvres avaient touché les siennes. Je caressai son visage endormi puis une main s'empara de ses cheveux auburn. Elle ouvrit les yeux tranquillement en me regardant tendrement. « Tu sais que tu es l'une des plus belle chose que j'ai jamais eu de ma vie. » Chuchotais-je. Un sourire se dessina sur ses lèvres. J'y déposai un léger baiser avant de l'enlacer amoureusement. J'avais trouvé en Cercei quelque chose qui me procurait du bonheur au quotidien. Elle était comme un peu une sorte de lumière qui me donnait une sécurité que nul ne pouvait me donner. Mon amour pour elle était aussi profond que l'océan et je savais bien au fond de moi qu'elle était celle que j'attendais, mon âme soeur. Je soupirai tendrement en plongeant mes yeux dans les siens. Nous étions là, tranquillement sur le quai de la maison de campagne de mon père. Cette maison de campagne avait toujours été un bonheur pour moi. Située dans la campagne londonienne, elle m'inspirait la plupart de mes textes. Mon père, un homme plutôt modeste, avait hérité de cette maison lors de la mort de mon grand-père. Après notre déménagement aux États-Unis, il avait préféré la garder afin que l'ont puisse s'y rendre au moins deux ou trois fois par année afin de se ressourcer auprès de ce magnifique pays. Mon père, John Knight était un homme plutôt sérieux. Il travaillait pour une compagnie de pâte et papier et aimait bien son boulot même s'il ne le rémunérait peu. Malgré tout, le plus important pour lui était de nourrir ses deux fils et de leurs offrir un toit. Il était un homme plutôt sympathique qui fit interruption sur le quai. « Allez les tourtereaux! C'est l'heure du repas! J'ai même préparé une tarte au citron! » dit-il, excité. Il avait l'allure d'un homme dans la quarantaine, le regard enfantin. Quelques cheveux blanc avaient apparus sur sa tête. Même s'il était parfois agaçant, je l'aimais beaucoup et il représentait un modèle pour moi. Mon père nous avait élevé seul, mon frère et moi lorsque ma mère avait rendue l'âme il y a de ça quelques années. Miranda Knight était une belle femme. J'avais connu ma mère jusqu'à l'âge de 13 ans et elle était la meilleure maman du monde. C'était cliché mais je le pensais réellement. C'était une grande femme blonde, qui s'était fait enlevée par le cancer du sein. Depuis ce temps, je détestais les hôpitaux. Ma mère avait été hospitalisée très longtemps pour ses traitements de chimiothérapie puis un jour comme ça, elle nous avait quitté laissant son mari seul avec ses deux fils. Je soupirai tranquillement avant de regarder Cercei. « Alors tu viens, le repas est prêt! » dis-je en la prenant dans mes bras. Son rire me fit sourire à mon tour. J'étais heureux et depuis que j'étais avec elle, j'étais devenu un autre homme.

12 octobre 2012
Ce tunnel de lumière dont tout le monde parle, je l'ai aperçu. Peut être était-ce les feux de l'énorme camion qui se dirigeait droit vers nous mais je ne me rappel plus de rien. « Alors monsieur Knight, comment allez-vous depuis qu'on s'est vu? » Dit Docteur Brown d'une voix douce. Le docteur Brown était l'homme qui m'avait sauvé la vie après l'accident. C'était un homme âgé d'une cinquantaine d'années, plutôt sympathique, abordant une moustache bien fournie. « Ça va. » Dis-je tranquillement en baissant les yeux vers le sol. Depuis l'accident, j'avais malheureusement perdu l'usage d'une de mes jambes. C'était assez difficile à vivre mais j'avais survécut. « Vous semblez déprimé Rhys... » Dit-il. Ça faisait maintenant un an en cette journée même. Le douze octobre 2011, l'accident avait fait les manchettes des journaux de la côte. Je soupirai avant de poser mon regard sur lui. « Je suis handicapé depuis un an aujourd'hui. » dis-je rageur. « Un an maintenant que je dois utilisé cette foutue canne pour marcher, un an que j'ai perdue à faire de la physiothérapie, un an que je l'ai perdue... » Dis-je avec une nuance de folie dans la voix. Il me regardait, empathique. Docteur Brown déposa une main sur mon épaule avant de soupirer puis il me dit d'une voix douce: « Tu es un jeune homme intelligent et tu as une rage de vivre qui dépasse celle de la plupart des gens. Tu réussiras ta vie Rhys. Cet accident, c'était un obstacle mais tu l'as contourné et tu dois t'accrocher à la vie et continuer à avancer » Son regard semblait sincère. L'ombre d'un sourire se dessina sur mes lèvres. Il avait raison, je devais m'accrocher à la vie et continuer d'avancer malgré tout. Mais le visage de Cercei me revenait en mémoire continuellement. Son visage emplit de larmes lorsque je l'avais quitté, lorsque j'étais un poids pour elle. Nous étions brisé tout les deux mais la vie nous réservait toujours des surprises...