+ quand j'étais enfant, j'étais plutôt
plutôt renfermé(e). Timide, j'avais du mal à me faire des amis, mais ceux avec qui s'est crée un lien sont encore dans ma vie aujourd'hui.
assez ouvert(e) et sociable. J'étais invité(e) à tous les anniversaires et j'étais souvent félicité pour ma participation en classe.
Déjà très ouvert(e). J'avais pleins d'amoureux(ses) et même les plus grands voulaient me faire des bisous.

+ la famille pour moi c'est  
essentiel, la base, les personnes qui ont fait de moi ce que je suis aujourd'hui.  
pas vraiment important, j'ai pris plus de plaisir à choisir mes amis qu'à subir ma famille.
inexistant, je ne les ai pas connu et je me suis construite par mes propres expériences et j'ai appris de mes propres erreurs.

+ mes relations amoureuses sont plutôt  
j'ai eu beaucoup d'amants/maîtresses, mais peu d'amoureux(se). Je ne sais pas si je serai capable de rester toute une vie avec quelqu'un.
peu nombreuses, mais toujours sérieuses, ou presque. J'ai l'habitude de me protéger pour ne pas souffrir.
j'ai tendance à m'attacher vite aux gens, et j'ai eu souvent le coeur brisé en amour. Quand j'aime, j'ai du mal à compter et mes sentiments m'aveuglent.

+ ma vie est  
comme je l'avais imaginé, je fais le métier que j'ai toujours voulu faire, le rêve est devenu réalité en fin de compte.
presque parfaite, il ne me manque que les nombreux zéros sur compte en banque, un beau mannequin à mon bras.
imparfaite, comme toute chose existante dans ce monde. mais passionnante et excitante par des bons côtés comme ses mauvais.

+ le travail pour moi c'est  
une partie de plaisir car je fais ce que j'aime et je m'amuse en l'exerçant.
la meilleure façon d'apprendre de nouvelles choses tous les jours, et un moyen d'avoir un chèque à la fin du mois.
le lieu de tous les dangers, c'est pas encore un rêve mais la promotion n'est pas loin.

comment cocher ?:

 L’amour est un champ de bataille. Qui a dit ça, déjà ?
 Melbourne, Australie. Je monte les escaliers quatre à quatre, il pleut à verse. Je m’abrite sous le kiosque où nous avons rendez-vous. Aujourd’hui, j’ai décidé que ce serait mon jour de chance. Plus tôt le matin, j’ai invité la fille dont je suis amoureux à aller au cinéma. J’ai été plus qu’étonné quand elle a accepté. Surtout qu’elle vient de rompre avec gars le plus populaire de l’école ; qui est aussi mon bourreau d’ailleurs. Je ne suis pas le mec le plus apprécié au lycée, bien au contraire. Le statut de ma famille y est surement pour beaucoup. Avant, je n’écoutais pas ce qu’ils disaient, ma mère était là. Elle m’aidait à surpasser tous ces idiots, mais on me l’a prise... alors maintenant, je dois vaincre ça tout seul. Ce n’est pas mon père qui va m’y aider, il est trop occuper par son boulot. C’est ça d’avoir une firme internationale. Il voudrait que je la reprenne un jour, mais il peut toujours rêver. Il demandera à sa nouvelle femme de lui faire un rejeton.
 Le temps passe, la pluie ne cesse pas. C’est rare qu’il pleuve autant en Australie. La luminosité diminue au fil du temps qui passe. Et je ne la vois pas arriver. Peut-être a-t-elle oublié ? Peut-être ne peut-elle pas sortir ? Elle est peut-être punie… ou elle a des examens à réviser… J’attends encore. Elle a peut-être tout simplement mal compris l’heure que je lui ai donnée. Ce n’est pas grave, elle peut arriver en retard, on ira à la séance suivante.
 La pluie cesse. La nuit s’étend derrière les nuages gris persistants. Je commence vraiment à me sentir mal. Pourquoi n’est-elle pas venue ? Il n’y a plus de séances à cette heure-ci. Je quitte le par cet me dirige vers la route. Je scrute partout, tous les alentours. Elle n’est pas là. Il ne faut pas être défaitiste. Il y a surement dû y avoir un problème… oui, c’est ça. Je lui demanderais demain, en cours.
 Je vais m’assoir sur le banc, attendre mon bus. Les voitures défilent, les phares allumés. Je regarde constamment mon téléphone portable ; ce qui est complètement idiot puisqu’elle n’a pas mon numéro. Une voiture s’arrête à mon niveau. La capote du cabriolet est découverte, je vois à l’intérieur mon rendez-vous et son ex avec des amis à eux. Ils me regardent tous, l’air euphorique, des sourires béats plastifiés sur leurs visages moqueurs. Je déglutis difficilement. « Hey, Anderson ! Alors ce ciné ? » Ils rient. D’autres moqueries fusent, et la voiture redémarre. Je me retiens de fondre en larmes. Avant, je n’écoutais pas ce qu’ils disaient… avant.